Les Méthodes Alternatives à la Vaccination
L'homéopathie
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PRINCIPES ET LÉGISLATION DE L'HOMÉOPATHIE
Les principes
La mise sur le marché
EFFICACITÉ DE L'HOMÉOPATHIE
L'efficacité de l'homéopathie en général
L'efficacité de l'homéopathie dans la grippe
L'AVIS DES AUTORITÉS SCIENTIFIQUES SUR L'HOMÉOPATHIE
Nous avons exclu de la recherche les revues étudiant la sécurité de ces méthodes alternatives et les revues portant sur l'efficacité de ces méthodes alternatives pour une pathologie spécifique ou un groupe de pathologies précis (sauf s'il s'agissait de pathologies prévenues par la vaccination).
Principes et législation de l'homéopathie
Les principes
L'homéopathie se base sur 3 principes : [12]
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La similitude : ce qui peut rendre malade à forte dose peut guérir à faible dose ;
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L'infinitésimalité : les remèdes sont préparés par dilutions successives (notées DH en cas de dilution au dixième ou CH en cas de dilution au centième) à partir d'une substance active appelée « souche », provenant du monde végétal, minéral ou animal ; plus la dilution est importante (dose faible), plus son efficacité est grande [10]
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L'individualisation : l'homéopathie appréhende la globalité de la personne et non les symptômes uniquement.
La mise sur le marché
Pour être commercialisé, un traitement homéopathique doit faire l'objet d'un enregistrement ou obtenir une autorisation de mise sur le marché.
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L'enregistrement concerne les substances remplissant trois conditions : être administré par voie orale ou locale ; l'absence d'indication thérapeutique particulière du traitement homéopathique ; un degré de dilution permettant d'assurer son innocuité (1/10'000).
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L'autorisation de mise sur le marché (AMM) concerne les traitements homéopathiques ayant une indication thérapeutique. Le dossier d'AMM est accepté ou non par l'ANSM. L'AMM ne nécessite pas de preuve d'efficacité contrairement aux autres médicaments allopathiques, l'existence d'une tradition homéopathique suffit. [12]
Article R5133 du Code de la santé publique : « Pour un médicament homéopathique soumis à autorisation de mise sur le marché, compte tenu de la spécificité de ce médicament, le demandeur est dispensé de produire tout ou partie des résultats des essais pharmacologiques, toxicologiques et cliniques lorsqu'il peut démontrer par référence détaillée à la littérature publiée et reconnue dans la tradition de la médecine homéopathique pratiquée en France que l'usage homéopathique du médicament ou des souches homéopathiques le composant est bien établi et présente toutes garanties d'innocuité. » [9]
Après l'obtention de l'AMM, les médicaments homéopathiques sont soumis à la pharmacovigilance pour surveiller la survenue d'effets indésirables.
Efficacité de l'homéopathie
L'efficacité de l'homéopathie en général
L'efficacité de l'homéopathie est difficile à démontrer étant donné que le traitement homéopathique est propre à chaque sujet. Il est difficile d'établir un protocole standardisé (nécessaire dans les essais contrôlés) et la méthode n'est pas reproductible. Certaines méta-analyses retrouvent une efficacité légèrement supérieure du traitement homéopathique en comparaison au placebo. Cependant, la conclusion de ces méta-analyses est que les preuves sont insuffisantes (qualité méthodologique trop faible, échantillon trop faible, hétérogénéité importante) pour pouvoir conclure que l'homéopathie apporte un avantage thérapeutique par rapport au placebo.
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La revue systématique et méta-analyse de Mathie et al., publiée en 2017, a inclus 75 essais cliniques randomisés sur les traitements homéopathiques non individualisés. Selon la méta-analyse sur 54 essais randomisés sur 5032 sujets, les résultats retrouvent un effet favorable pour l’homéopathie : après ajustement pour le biais de publication, DMS = -0.16 [IC 95% : -0.31 à -0,02]. L’analyse des études ayant un niveau de preuve fiable (3 essais) ne retrouve pas d’effet statistiquement significatif : DMS = -0.18 [IC 95% : -0.46 à 0.09]. L’analyse en sous-groupe en classant les études en fonction des syndromes cliniques visés retrouvent un effet en faveur de l’homéopathie pour la grippe (2 études : DMS = -0.25 [IC 95 % : -0.47 à -0.03]), le syndrome du côlon irritable (2 études) et la rhinite allergique saisonnière (5 études). Cependant les auteurs signalent qu’aucune de ces études ne comporte de preuve fiable. Les auteurs concluent que le traitement homéopathique non individualisé a un faible effet statistiquement significatif, mais qu’il n’est pas retrouvé en ne prenant en compte que des essais comprenant des preuves fiables. [6]
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La méta-analyse de Mathie et al., publiée en 2014, a inclus 32 essais cliniques randomisés sur les traitements homéopathiques individualisés. Sur les 22 essais inclus dans la méta-analyse, on retrouve une efficacité significative par rapport au placebo avec OR = 1.53 (IC 95% : 1.22 à 1.91). En ne prenant en compte que les études les moins biaisées avec un niveau de preuve fiable (3 études) : OR = 1.98 [IC 95% : 1.16 à 3.38]. Les auteurs concluent que les traitements homéopathiques individualisés pourraient avoir un faible effet, mais que la faible qualité globale des études gêne. Le nombre d'études fiables est trop petit pour prendre une décision définitive. Ainsi, des essais de meilleure qualité sont nécessaires pour pouvoir conclure. [5]
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La revue systématique de Ernst et al., publiée en 2010, a inclus 6 revues systématiques sur l’efficacité de l’homéopathie dans le cancer, les troubles d’hyperactivité avec déficit de l’attention, l’asthme, la démence, la grippe et le déclenchement du travail. L’auteur conclue que ces revues n'ont pas fourni de preuves convaincantes de l'efficacité des remèdes homéopathiques et qu’elles ne permettent pas de démontrer que les médicaments homéopathiques ont des effets au-delà de l’effet placebo. [4]
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La revue systématique de Ernst et al., publiée en 2002, a inclus 17 revues systématiques. 6 concernent l’analyse des données de la méta-analyse de Linde et al., publiée en 1997 soutenant un effet global positif de l’homéopathie (Cf. ci-dessous). Ces 6 revues systématiques (en ne prenant en compte que les études avec une méthodologie fiable et en considérant le risque de biais de publication) ne retrouvent pas d’effet significatif en faveur de l’homéopathie. 11 autres revues systématiques ont été incluses et les résultats sont soit non significatifs soit en faveur de l’homéopathie (pour la grippe et l'iléus post-opératoire) mais avec un effet clinique peu pertinent et dont les limites méthodologiques empêchent toute conclusion définitive. En conclusion, les auteurs soutiennent que l'hypothèse selon laquelle un remède homéopathique entraîne des effets cliniques significativement différents du placebo ou supérieurs à d'autres interventions, ne s'appuie pas sur des preuves issues d'examens systématiques. [1]
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La méta-analyse de Linde et al., publiée en 1997, incluant 89 études sur des troubles variés (dermatologiques, allergiques, gastro-intestinaux, musculo-squelettiques, etc.) retrouve une efficacité significative par rapport au placebo avec OR = 2.45 [IC 95% : 2.05 à 2.93]. En prenant en compte uniquement les études de bonne qualité (26 études) : OR = 1.78 (IC 95% : 1.03 à 3.1) après ajustement sur le biais de publication. Les résultats retrouvés ne sont donc pas en faveur de l’hypothèse selon laquelle les effets de l’homéopathie sont entièrement dus à l’effet placebo. Cependant, les preuves sont insuffisantes pour conclure à l’efficacité de l’homéopathie pour des troubles cliniques précis. [2]
L'efficacité de l'homéopathie dans la grippe
La revue de la littérature de Marthie et al., publiée en 2015, incluant 6 essais cliniques randomisés, étudie l'efficacité du traitement homéopathique Oscillococcinum* pour prévenir (2 essais avec 327 patients) ou traiter la grippe (4 essais avec 1196 patients), ou les syndromes grippaux chez l'adulte et chez l'enfant. L'Oscillococcinum* est produit à partir de coeur et de foie de canards sauvages qui sont des potentiels réservoirs de virus grippaux. La conclusion de cette méta-analyse est qu'il n'y a pas de preuve d'un effet préventif d'Oscillococcinum* par rapport au placebo sur la survenue de syndrome grippaux : RR = 0.48 (IC 95% : 0.17 à 1.34). Concernant le traitement de la grippe, seules deux études de faible qualité (parmi les quatre études incluses) retrouvent une efficacité significative du traitement homéopathique par rapport au placebo : avec une diminution des symptômes à 48h (RR= 1.86; IC 95% [1.27 à 2.73]) et à 72h après le début des symptômes (RR = 1.27; IC 95% [1.03 à 1.56]), mais pas à 4 jours ni 5 jours. Cependant, étant donné la faible qualité de ces études, les preuves d'une efficacité du traitement homéopathique dans la grippe ne sont pas convaincantes. [3]
L'avis des autorités scientifiques sur l'homéopathie
Le ministère des affaires sociales et de la santé
« A ce jour, l'utilisation des médicaments homéopathiques ne s'appuie pas sur […] la médecine basée sur les preuves, mais sur la notion d'usage traditionnel ». Il rappelle que l'homéopathie peut être parfois utilisée en complément mais jamais en remplacement des traitements non homéopathiques et que les traitements homéopathiques ne peuvent en aucun cas se substituer à la vaccination car elle seule a démontré son efficacité. [13]
L'Agence Nationale de Sécurité du Médicament (ANSM)
L'ANSM, dans son point d'information publié en novembre 2016, rappelle qu’aucun médicament homéopathique ne peut être considéré comme un vaccin ; leur utilisation à la place du vaccin antigrippal constitue une perte de chance, notamment chez les personnes à risque de complications. [12]
Le Conseil supérieur d’hygiène publique de France
"Le Conseil supérieur d’hygiène publique de France, section des maladies transmissibles, recommande, pour la prévention de la grippe, uniquement l'utilisation des vaccins antigrippaux et rappelle que les médicaments homéopathiques ne peuvent se substituer à ces vaccins dans cette indication, notamment pour les personnes appartenant aux groupes pour lesquels cette vaccination est recommandée." [11]
National Institutes of Health (NIH) - États-Unis
Les preuves sont très faibles pour une quelconque efficacité de l'homéopathie contre les maladies ; il rappelle que les concepts de l'homéopathie sont incohérents avec les concepts fondamentaux de physique et chimie ; il recommande de suivre le calendrier vaccinal et de ne pas utiliser des produits homéopathiques en substitution des vaccins. [10]
National Health and Medical Research Council (NHMRC) - Australie
Le revue de littérature australienne du NHMRC, publiée en 2015, conclut qu'il n'y a pas de preuve fiable pour prouver l'efficacité de l'homéopathie; que l'homéopathie ne doit pas être utilisée dans le traitement des maladies chroniques, graves ou pouvant le devenir ; les sujets utilisant l'homéopathie peuvent mettre leur santé en danger s'ils rejettent ou retardent la prise de traitements ayant prouvé leur sécurité et leur efficacité ; et que les études retrouvent soit l'absence de supériorité du traitement homéopathique par rapport au placebo, soit une efficacité supérieure mais d'un niveau de preuve trop faible pour confirmer son efficacité.[7], [8]
La Société Canadienne de Pédiatrie
Elle s'oppose à l'utilisation de ces vaccins homéopathiques dits nosodes qui n'ont pas montré leur efficacité dans la prévention des maladies infectieuses, qui ne sont pas des alternatives possibles à la vaccination. [14]
Sources
Revues systématiques et méta-analyses
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Ernst E. A systematic review of systematic reviews of homeopathy. Br J Clin Pharmacol. déc 2002;54(6):577‑82. Prisma ●●○○ ; Amstar ●○○
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Linde K, Clausius N, Ramirez G, Melchart D, Eitel F, Hedges LV, et al. Are the clinical effects of homeopathy placebo effects? A meta-analysis of placebo-controlled trials. Lancet. 20 sept 1997;350(9081):834‑43. Prisma ●●●●, Amstar ●●●
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Mathie RT, Frye J, Fisher P. Homeopathic Oscillococcinum® for preventing and treating influenza and influenza-like illness. In: Cochrane Database of Systematic Reviews [Internet]. John Wiley & Sons, Ltd; 2015. Prisma ●●●●, Amstar ●●●
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Ernst E. Homeopathy: what does the « best » evidence tell us? Med J Aust. 19 avr 2010;192(8):458‑60. Prisma ●○○○ ; Amstar ●○○
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Mathie RT, Lloyd SM, Legg LA, Clausen J, Moss S, Davidson JRT, et al. Randomised placebo-controlled trials of individualised homeopathic treatment: systematic review and meta-analysis. Syst Rev. 6 déc 2014;3:142. Prisma ●●●●, Amstar ●●●
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Mathie RT, Ramparsad N, Legg LA, Clausen J, Moss S, Davidson JRT, et al. Randomised, double-blind, placebo-controlled trials of non-individualised homeopathic treatment: systematic review and meta-analysis. Syst Rev. 24 2017;6(1):63. Prisma ●●●●, Amstar ●●●
Littérature grise
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cam02a_information_paper.pdf [Internet]. [cité 25 mai 2022]. Disponible sur: https://www.nhmrc.gov.au/sites/default/files/images/nhmrc-information-paper-effectiveness-of-homeopathy.pdf
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cam02_nhmrc_statement_homeopathy.pdf [Internet]. [cité 25 mai 2022]. Disponible sur: https://www.nhmrc.gov.au/sites/default/files/images/nhmrc-statement-on-homeopathy.pdf mars 2015
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Code de la santé publique - Article R5133. Code de la santé publique.
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Homeopathy [Internet]. NCCIH. 2012 [cité 25 mai 2022]. Disponible sur: https://nccih.nih.gov/health/homeopathy => Ok avril 2021,
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CONSEIL SUPERIEUR D’HYGIENE PUBLIQUE DE FRANCE. Lancement de la campagne de vaccination contre la grippe saisonnière (07/10/2016) - Point d’Information : a_061124_grippehomeopathie_def.pdf [Internet]. Disponible sur: file:///home/chronos/u-b8ecc2d44dc822d8c68b83a69d26d4be4d68e337/MyFiles/Downloads/a_061124_grippehomeopathie_def%20(1).pdf
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L’ANSM rappelle qu’aucun médicament homéopathique ne peut être considéré comme un vaccin contre la grippe - Point d’Information - ANSM : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé [Internet]. [cité 25 mai 2022]. Disponible sur: https://solidarites-sante.gouv.fr/soins-et-maladies/medicaments/le-circuit-du-medicament/article/les-medicaments-homeopathiques
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Les médicaments homéopathiques [Internet]. Ministère des Solidarités et de la Santé. 2016 [cité 25 mai 2022]. Disponible sur: http://solidarites-sante.gouv.fr/soins-et-maladies/medicaments/le-circuit-du-medicament/article/les-medicaments-homeopathiques
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Les « nosodes » ne remplacent pas les vaccins | Documents de principes et points de pratique | Société canadienne de pédiatrie [Internet]. [cité 25 mai 2022]. Disponible sur: https://canvax.ca/fr/les-nosodes-ne-remplacent-pas-les-vaccins
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ANSM. PI-131009-5_Questions_Grippe.pdf [Internet]. Disponible sur: http://ansm.sante.fr/content/download/54365/699845/version/2/file/PI-131009-5_Questions_Grippe.pdf
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Autres médecines alternatives
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LA PHYTOTHÉRAPIE
LA NATUROPATHIE
La phytothérapie
Dans la revue systématique de Mousa et al., publiée en 2017, les auteurs concluent que certaines plantes médicinales ont des preuves scientifiques d’activité contre les virus respiratoires.
Concernant les études évaluant l’efficacité clinique chez l’Homme sur la grippe ou les infections respiratoires, il est retrouvé :
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Le maoto sur le traitement de la grippe saisonnière (selon 1 étude randomisée : maoto versus inhibiteurs de la neuraminidase retrouvant une efficacité clinique équivalente);
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Le ginseng rouge coréen sur l'incidence et les symptômes des syndromes pseudo-grippaux (effet controversé avec 2 études sur 4 retrouvant un bénéfice);
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L'antiwei sur les symptômes de la grippe (selon 1 essai randomisé);
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Le ginseng nord-américain sur les symptômes respiratoires (selon 1 essai randomisé);
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Les baies de sureau sur les symptômes de la grippe (selon 1 essai randomisé);
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L’échinacée sur le traitement précoce de la grippe (selon 2 essais randomisés, versus inhibiteurs de la neuraminidase).
Certains compléments alimentaires ont également révélé une efficacité : les probiotiques sur les symptômes et l'incidence des infections respiratoires (selon 1 méta-analyse et 2 études en faveur ; et une autre étude ne retrouvant pas d'effet), les produits à base de levure (selon 1 étude) et les extraits d'ail (selon 1 étude) ont démontré des effets contre les virus respiratoires. [1]
La recherche n'a pas permis de retrouver de recommandation des autorités concernant la place de la phytothérapie (notamment comme "alternative" à la vaccination).
La naturopathie
La naturopathie est un ensemble de pratiques visant à aider l’organisme à guérir de lui-même, par des moyens exclusivement naturels. Elle repose sur une théorie selon laquelle la force vitale de l’organisme permet à celui-ci de se défendre et de guérir spontanément. Elle consiste donc à renforcer les réactions de défense de l’organisme par diverses mesures d’hygiène (diététique, jeûne, musculation, relaxation, massages, thermalisme, thalassothérapie, etc.) aidées par les seuls agents naturels (plantes, eau, soleil, air pur, etc.), un traitement médical ne devant intervenir qu’en cas d’urgence.
Notre recherche n'a pas permis d'identifier de revues systématiques ou de recommandations sur l'efficacité de la naturopathie. Lors de notre recherche sur le web, certains naturopathes ont avancé des arguments contre la vaccination et concernent :
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La supériorité de l'immunité « naturelle » : voir l'article sur l'immunité naturelle
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La fragilisation et l'immaturité du système immunitaire du nourrisson : voir l'article sur la surcharge du système immunitaire
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L'utilisation de l'homéopathie : voir l'onglet précédent sur l'homéopathie
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La négation du danger des maladies prévenues : voir l'article "Je ne vois pas l'utilité de me faire vacciner" et les articles sur la Diphtérie-Tétanos-Poliomyélite, la Coqueluche, les Infections invasives à Pneumocoques, les Infections invasives à Haemophilus, l'Hépatite B, les Infections invasives à Méningocoques C, la Rougeole, les Oreillons, la Rubéole, la Grippe, le Papillomavirus Humain, le Zona.
Source
Revue systématique
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Mousa HA-L. Prevention and Treatment of Influenza, Influenza-Like Illness, and Common Cold by Herbal, Complementary, and Natural Therapies. J Evid Based Complementary Altern Med. janv 2017;22(1):166‑74. Prisma ●○○○ ; Amstar ●○○
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